Aller au contenu

Charles-François-César Le Tellier de Montmirail

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Charles François César Le Tellier de Courtanvaux
Fonction
Président
Académie des sciences
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 30 ans)
Activité
Famille
Père
Mère
Louise Antonine de Gontaut-Biron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charlotte Bénigne le Ragois de Bretonvilliers (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Bénigne Augustine Françoise le Tellier, Dame de Montmirail (d)
Louise Charlotte Françoise de MontesquiouVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Charles-François-César Le Tellier, marquis de Montmirail est un militaire français, membre de l'Académie royale des sciences, né à Paris le , et mort dans la même ville le .

Charles-François-César Le Tellier est le fils de François-César Le Tellier de Courtanvaux . Il a d'abord porté le titre de marquis de Crusy. Il a pris le titre de marquis de Montmirail que portait son père avant que ce dernier prenne le titre de marquis de Courtanvaux après la mort de son aïeul.

Il a fait ses premières études au collège des Jésuites Louis-le-Grand, à Paris. Il y a montré d'heureuses dispositions et du goût pour l'étude. Il se plaisait à étudier la physique, l'histoire naturelle. Après l'étude des humanités, il a étudié la philosophie et suivi l'enseignement du Père de Merville, professeur de mathématiques au collège des Jésuites.

Cependant ses origines l'obligeait à entrer dans la carrière des armes. À la sortie de ses études, âgé de 17 ans, il est entré dans la première compagnie des Mousquetaires. Il profitait de ses temps libres pour étudier toutes les parties nécessaires pour un officier qui veut se distinguer.

Après avoir servi pendant trois ans dans la compagnie des Mousquetaires, le roi a accepté qu'il reçoive la charge de capitaine-colonel des Cent-Suisses de la Garde dont son père s'est démis en sa faveur. Il y a été reçu le et a reçu le lendemain une commission de colonel d'infanterie qui lui permettait de servir dans l'armée quand la Compagnie des Cent-Suisses, qui ne quittent jamais la personne du roi, ne servait pas à l'armée.

En 1757, son oncle, le maréchal d'Estrées, ayant rejoint l'armée, il est appelé pour être son aide-de-camp. Il participe à la bataille de Hastenbeck. En récompense de ses talents, le roi lui a accordé en le brevet de mestre de camp du régiment Royal-Roussillon cavalerie. Ce régiment ayant été durement éprouvé à la bataille de Krefeld, il avait été ramené en France pour le rétablir. Il va se consacrer à cette tâche d'autant que son oncle avait pris sa retraite. Cependant le maréchal d'Estrées a pris le commandement général de l'armée française en 1761, permettant à son neveu de retourner aux activités militaires. Il a participé à un grand nombre d'actions commandées par son oncle.

Ses services ont été récompensés par le roi qui l'a honoré d'un brevet de brigadier des armées le , à l'âge de 28 ans. Il a reçu la croix de chevalier de Saint-Louis à la fin de l'année.

Le traité de Paris met fin à la guerre de Sept Ans. La fin de la guerre va être suivie d'un nouvel arrangement de l'armée qui sacrifiait les intérêts d'officiers et de soldats qui ont vu les grâces et les récompenses être réduites. Il va alors s'occuper des officiers et des soldats de son régiment qui se trouvaient dans un état critique.

En 1761, il a obtenu la place d'Honoraire de l'Académie royale des sciences vacante après le décès de Jean Moreau de Séchelles. Le roi l'a nommé vice-président de l'académie pour l'année 1762, et président en 1763.

Il a épousé le Charlotte Bénigne Le Ragois de Bretonvilliers (1741-1824), veuve du marquis de Lanmari[1], fille du comte de Bretonvilliers et d'Adelaïde-Françoise de Chertemps de Seuil. De cette union sont nées deux filles, Bénigne Le Tellier de Louvois ( - ), mariée en 1779 à Ambroise-Polycarpe de La Rochefoucauld et Louise Charlotte Françoise Le Tellier de Louvois-Courtanvaux de Montmirail de Creuzy ( - ), mariée en 1781 à Pierre de Montesquiou-Fezensac. Il meurt le à la suite d'une maladie.

Distinction

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, chez la Veuve Duchesne, Paris, 1771, 2e édition, tome 2, p. 199 (lire en ligne)

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]